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Chargé d'étude

Avec Charlotte Courel

​Chargée d'étude, cheffe de groupe qualitatif

diplômée du master en 2017

Mon parcours

J’étais en master 1 de psychologie du développement mais je ne me sentais pas en capacité de travailler avec les enfants. J’avais toujours été intéressée par l’univers du marketing et de la psychologie et en cherchant ce que je pouvais faire, je suis tombée par hasard sur ce master à Nanterre. Je le trouvais très intéressant car il reliait deux univers que j’appréciais : le marketing et la psychologie et je suis entrée en M2. Pendant mon M2 j’ai fait un stage de 3 mois dans une start-up pour les aider à se développer : créer des persona, beaucoup de veille, création d’articles pour animer le site. En M2 j’étais aussi au Printemps en tant qu’assistante chargée d’études, surtout quantitatives. Ensuite j’ai postulé en cabinet d’étude et c’est le poste que j’occupe depuis.


Mon métier

J’accompagne les annonceurs dans une variété de problématiques consommateurs, on étudie les consommateurs (la cible de l’annonceur) : on fait du bilan d’image, de l’exploratoire, des rapports d’étude, des recommandations. On travaille avec des assureurs, des marques de luxe, des petites start-ups. Ce sont des univers très différents et c’est ça que j’aime beaucoup dans mon métier. 
Par exemple, on peut avoir un client qui nous demande un test de produit. On a un client dans le luxe qui devait sortir un nouveau fond de teint et qui nous a demandé de le tester auprès de femmes de 40 à 60 ans pour connaître les bénéfices de ce produit. Peut-être la couvrance ? La tenue ? Ils veulent savoir si le laboratoire a des choses à améliorer, savoir quoi mettre en avant à la sortie du produit. Parfois, le bénéfice principal du fond de teint c’est censé être la couvrance, et en fait ça ne couvre pas du tout. On leur dit et ils ré-adaptent la formule. 
Ça peut être plus exploratoire en étudiant une cible. Par exemple, c’était un éditeur qui voulait re-proposer des manuels scolaires pour les terminale S mais il ne connaissait pas les besoins, les attentes, des élèves autant que des profs. On a été là de A à Z : de l’exploratoire à l’opérationnel. C’est plus rare mais c’est vraiment sympa, on a participé à toutes les étapes. Dans une première phase exploratoire on a interviewé les élèves et les professeurs, en individuel, car on avait besoin de creuser en profondeur sans biais de groupes. A la suite de ça on a fait un atelier en interne avec la maison d’édition pour construire un schéma, une vue d’ensemble. Le tout pour qu’ils puissent faire une maquette qu’on a ensuite pu tester en groupe, pour ensuite avoir le manuel. On a vu sortir le manuel, j’ai trouvé ça super intéressant de participer à toutes les étapes. C’était assez long, ça a duré environ 2 ans. 
Ça nous arrive de faire du quantitatif aussi avec des partenaires. Notre métier c’est aussi de proposer la méthodologie la plus adaptée en fonction de la problématique. Si on estime qu’il y a besoin de quantitatif on va le proposer, c’est très complémentaire. Pour les bilans d’image ça peut arriver parfois, quand une marque souhaite savoir où elle en est, donc c’est un retour conso. 
Il y a beaucoup de missions, c'est très varié. On doit constamment s’adapter à la problématique : par exemple faire de l’observatoire. Un magasin venait d’ouvrir et avait besoin de comprendre le parcours client. On a fait des entretiens individuels, de l’observation et on a suivi le parcours pour comprendre comment ça se passait en pratique, s’il y avait des choses à améliorer. On peut le faire aussi pour le merchandising : comment sont disposés les produits, où va le regard du consommateur etc.



Une mission que j'ai adorée ?

Avec l’éditeur. On a vu sortir ce manuel, parti de rien. Une autre étude, c’était rigolo, c’était pour un annonceur qui vend des sandwichs et des salades. Il voulait comprendre la cible qui achète du rapide, qu’est-ce qu’on peut leur proposer demain ? C’était plus de l’innovation, tous les annonceurs ont besoin d’innover à un moment. Il s’agissait d’interroger les consommateurs sur une plateforme digitale, tous les jours. Ils devaient se connecter et on posait des questions. La première c’était pour comprendre la cible, comment ils mangeaient donc pendant une semaine ils devaient prendre leur plat en photo et expliquer pourquoi ils avaient choisi ça. La deuxième étape, on les rencontrait en magasin et ils nous expliquaient comment ça se passait en magasin, ce qu’ils regardaient, pourquoi ils choisissaient ce produit. C’était chouette car c’était de la nourriture et c’est rigolo de voir ce que les gens racontent. On a un biais en comparaison de ce qu’ils mangent réellement. Des gens qui disent manger sain mais on voit qu’ils commandent en fast food, ils prennent des conserves. Ce sont des choses auxquelles faire attention, il y a des biais entre ce qu’on pense faire et la réalité. C’était sympa d’aller en magasin et de voir tout ça, de voir directement ces choses via l’observation et l’immersion.

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