top of page

Formateur

Avec Sacha Parada

​Formateur

​

​diplômé du master en 2016

Mon parcours

J’ai fait ma licence de psychologie à Toulouse et j’ai ensuite choisi le master de Nanterre parce que je voulais un master assez ouvert. Comme beaucoup d’étudiants, je ne savais pas trop ce que je voulais faire et la psychologie sociale semblait assez ouverte, assez large. Elle permettait de faire pas mal de métiers, pas uniquement psychologue clinicien. Les cours de master 1 étaient intéressants et j’ai fait un stage de recherche sur les comportements routiers à l’IFSTTAR. La recherche m’a plu à ce moment-là. J’ai ensuite fait le master 2 recherche. Je n’ai pas fait de stage. J’ai ensuite réalisé ma thèse pour laquelle je n’ai pas eu de financement. En troisième année de thèse je suis devenu formateur pour un cabinet de gestion des addictions dans l’entreprise. Ils proposent des formations pour sensibiliser les employés au sujet des addictions dans l’entreprise, notamment l’alcool, le cannabis et je suis intervenu pour eux pendant trois ans.


Mon métier

 
Les missions principales étaient auprès de la SNCF qui a changé sa politique de prévention des conduites addictives en 2018, à cause de cas de conducteurs qui ne se sont pas arrêtés aux arrêts etc, avec des conducteurs alcoolisés. Ils ont donc mis en place toute une politique de formation et de sensibilisation sur cette thématique. Ma boite était chargée de former tout le territoire SNCF, former les managers aux conduites à adopter par rapport aux conduites addictives (il y a toute une procédure à appliquer, des tests mis en place pour le dépistage alcool et cannabis). Il fallait former à partir du seuil de manager (et plus haut) à ce sujet. 
Donc c’était des journées de formation où j’allais dans différentes gares en France. C’était les mêmes formations, il y avait un format défini. On rencontrait les gens, on les sensibilisait aux addictions, à la réglementation, on montrait les procédures, on leur faisait faire les tests, on écoutait leurs témoignages, on faisait des mises en situation sur des scénarios qu’ils pouvaient rencontrer. Par exemple un cheminot à l’air dans un état anormal : qu’est-ce qu’on fait ? Comment on l’aborde ? Est-ce qu’on fait des tests ? Qui on contacte ? C’était intéressant parce qu’on voit des gens différents, des services différents, dans une grosse boîte avec tout un historique notamment par rapport à l’alcool. C’est intéressant de voir les conceptions qui évoluent par rapport à ça. C’était la même entreprise mais on voyait beaucoup de métiers différents, on apprenait les différentes nuances et ça nous permettait d’adapter la formation aux différents interlocuteurs qu’on avait. Ça, c’était le gros de mes missions. 
Après il y avait aussi des ateliers de sensibilisation où le cabinet avait développé des jeux comme un trivial pursuit géant avec un tapis de jeu. On allait dans des CFA, dans des écoles, dans des entreprises, etc. Avec différents publics. On proposait ces jeux sur une demi-journée avec des groupes. Il y avait différentes questions sur différentes thématiques en lien avec les addictions en entreprise. Ici c’était plus de l’animation que de la formation, un peu des deux. Il y avait des stands aussi. Il fallait tenir le stand avec des outils pour tester le dioxyde de carbone rejeté dans l’air expiré pour les fumeurs, pour sensibiliser et expliquer.



Une mission que j'ai adorée ?

Ce sont des missions vraiment sympas parce que parfois on se retrouve aux différents sièges SNCF, on voit les présidents, les gérants. Par rapport aux publics on voit des gens de haut statut et on voit qu’on peut les former aussi. On voit que ce qu’on dit, ça peut toucher une entreprise qui est assez grande, assez présente. Donc que ce qu’on fait a de l’impact. Après on rencontre des gens qui ont des expériences assez différentes par rapport au produit et c’est intéressant. C’est ce qui est bien quand on parle des addictions, tout le monde a quelque chose à dire par rapport à ça, tout le monde a des histoires à raconter par rapport à ça. C’est intéressant parce que ça lie la santé, la réglementation avec le droit du travail, des cas pratiques

bottom of page