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Avec Quentin Ledoux

PDG de Donut Panic

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diplômé du master en XXXdateXXX

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Chef d'entreprise

Avec Quentin Ledoux

PDG de Donut Panic

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diplômé du master en 2012

Mon parcours

   Le cofondateur (Pierre Minelli) de l’entreprise et moi nous sommes rencontrés en 3e année de licence de psychologie, puis on a fait le master de psychologie sociale de Nanterre. On avait le projet de créer notre société à la sortie du master mais on a pas eu le courage de le faire à ce moment et on est partis travailler. J’ai travaillé dans le marketing digital et mon collègue dans le marketing employeur. On s’est retrouvés au bout de 4 ans et on s’est lancés. Pour créer l’entreprise on s’est beaucoup formés « sur le tas » via des lectures et des rencontres. On a fait beaucoup d’erreurs, on s’est relevés, on a appris par l’échec.


Mon métier

   On fait du conseil pour améliorer l’expérience utilisateur et on s’occupe de programmes de formation UX (expérience utilisateur) dans les écoles. L’UX design c’est de comprendre les besoins des utilisateurs (p.ex. comprendre les besoins émotionnels, les besoins d’appartenance sociale), de construire des applications mobiles et des sites Web qui apportent des réponses à ces besoins par exemple via l’optimisation des interfaces.
 Mes grandes missions c’est de rendre des services à mes clients, que ce soit de l’audit, audit de site, audit d’interface, conception de prototypes de sites web, créer des ateliers collaboratifs, des ateliers créatifs pour les aider à imaginer une nouvelle identité, une nouvelle façon de fonctionner. Il y a un aspect commercial pour développer l’entreprise, ça veut notamment dire réussir à comprendre les besoins d’une entreprise pour développer leur business ou autre, on est là pour proposer ce qui peut le plus l’aider. On utilise ici toutes les techniques de psychologie qui permettent de recueillir, d’analyser et de comprendre les besoins.


Mes autres missions

   J’ai bien sûr une mission de management avec les équipes. Et en tant que chef d’entreprise il y a beaucoup d’aspects administratifs, financiers, commerciaux à faire également. S’ajoute à tout cela nos missions avec nos partenaires écoles.


Une mission que j'ai adorée ?

   C’est une mission qu’on a adoré faire même si le résultat n’était pas forcément là. Notre client voulait améliorer les interfaces de son site Web. Nous avons fait beaucoup d’études utilisateur pour lesquelles nous sommes allés sur le terrain pour rencontrer les utilisateurs du site. Les sujets abordés n’étaient pas les plus rigolos mais c’était hyper enrichissant professionnellement. Ça avait du sens de travailler pour des personnes parfois en situation de précarité sociale. L’idée du travail réalisé était de ne pas mettre à ces utilisateurs un frein supplémentaire avec des interfaces mal faites et maladaptées à eux. L’entreprise n’a finalement que très peu pu optimiser son interface car « la machine était déjà très grosse et lancée » et il était trop dur de revenir en arrière.
  D’un point de vue psychologique, on a pu mettre en œuvre tout ce qu’on a pu apprendre, le tout auprès de professionnels chevronnés. Par exemple il s’agissait d’analyser un échange entre un téléconseiller qui dérange en fait inopinément ses clients dans leur vie lorsqu’il les contacte, et notre rôle était de comprendre comment améliorer ce que raconte le téléconseiller, sa façon de s’adresser au client pour essayer de créer une relation de bien meilleure qualité. On a aussi conduit des entretiens avec les clients pour comprendre vraiment ce qui les anime, comment ils voient leurs besoins, et comment on peut se calquer sur ce qu’eux pensent pour dynamiser l’interface. Ça permettait de ne pas proposer des choses sans rapport avec leurs conceptions et besoins. On a aussi conduit des ateliers créatifs avec les utilisateurs pour imaginer leur interface idéale.

 

Mon parcours

J’ai terminé le master 2 psychologie sociale de Nanterre en 2017. A cette date avec des amis nous avons participé à un hackathon organisé par Microsoft et un laboratoire pharmaceutique. Nous avons mixé nos spécialités : psychologie, data sciences et développement informatique. Les organisateurs ont halluciné de voir ce qu’on savait faire en psychologie dans la mesure et la prédiction de comportements. On a mis un peu de temps à se décider de si on se lançait dans l’entreprenariat ou non (par manque d’argent, de réseau…) puis on s’est finalement lancés à plein temps dans l’aventure 5 ou 6 mois plus tard. On a fait une formation en entreprenariat et on a créé la boîte en Mai 2019. Notre premier terrain d’expérimentation était un hôpital.


Mon métier

Dans la boîte on travaille sur tout ce qui est comportements de santé. Grosso modo on essaie d’intégrer tous les modèles comportementaux qui existent dans la psychologie sociale pour prédire et modifier les comportements des patients dans leur parcours. On fait beaucoup d’identification, d’analyse, de profiling des individus, savoir s’ils sont à risque ou pas d’adopter ou pas tel type de comportement. Par exemple on a travaillé sur la compliance dans la prise des médicaments : si les patients prennent leur traitement ou pas, pourquoi, que proposer pour qu’ils puissent prendre leur traitement.
Mon métier est très varié selon les périodes. Quand on a créé la boîte j’étais très porté sur la psychologie. Par exemple on a développé une matrice comportementale basée sur différentes théories qui s’intéressent à la prédiction des comportements (théorie du comportement planifié, modèle des croyances en santé, modèle transthéorique du changement). On a récupéré les questionnaires, les facteurs mesurés (p.ex. attitude, soutien perçu, contrôle perçu, susceptibilité perçue) qu’on a lié avec la taxonomie des 90 stratégies de changement de comportement proposée par la chercheuse de Susane Michie (p.ex. donner de la formation, donner des témoignages d’autres personnes, entretien motivationnel) et on a numérisé tout ça dans une matrice. Ça a représenté un gros travail bibliographique pendant presque un an.
Aujourd’hui j’ai délaissé cette partie scientifique pour aller vers quelque chose de plus business. En fait nos principaux clients sont les laboratoires pharmaceutiques avec qui on travaille en partenariat des associations de patients ou des hôpitaux. On réalise beaucoup d’enquêtes comportementales en ligne où l’on va chercher à comprendre pourquoi les patients chroniques ne prennent pas leur traitement, ne se font pas vacciner, ne se font pas dépister, ne pratiquent pas d’activité physique… On propose ensuite des solutions personnalisées pour aller vers l’amélioration des comportements, et on anime beaucoup d’évènements (congrès, conférences…) où l’on forme les professionnels de santé à adapter leurs pratiques en fonction de ce prisme comportementale.
Sur ce volet c’est un peu moi qui vais au front dans l’équipe, qui vais démarcher et négocier avec les différents acteurs. Ensuite je laisse l’équipe sur la gestion de projet.



Mes autres missions

En parallèle de mon travail (scientifique, business, recherche de partenariat et recherche de financements) je fais de l’éducation thérapeutique patient. J’anime des groupes de parole avec des patients sur des thématiques précises, à savoir sur deux réseaux : diabète et obésité. Les patients viennent et on échange sur ce qu’est le diabète, comment vivre avec la maladie... Obésité c’est plus de la gestion des troubles du comportement alimentaire. Depuis je coordonne également la plupart des actions de prévention surpoids & obésité des 18-25 ans en Île-de-France. Ça je le fais en parallèle de mon activité mais ça a un lien car je suis toujours sur la santé, sur le comportement, avec les patients.


Une mission que j'ai adorée ?

J’aime bien aller voir les associations ou les professionnels de santé (médecins, pharmaciens) et leur apporter quelque chose de complémentaire qu’ils n’ont pas sur cette façon de voir les patients. Toutes les données plus psycho de comment le patient perçoit son traitement, sa maladie, son environnement etc. Par exemple on a monté une étude à la pitié salpêtrière avec des patients atteints d’hypercholestérolémie familiale. On a fait des réunions avec les médecins, on a installé notre logiciel chez eux et quand ils recevaient des patients ils les incluaient dans le logiciel, ça envoyait un questionnaire en ligne aux patients, le médecin pouvait suivre l’avancée du travail. On a présenté les résultats et ils étaient très étonnés. Par exemple ils pensaient qu’ils avaient une grosse influence sur l’observance de leurs patients et on a observé dans l’étude que pas du tout. C’était un de nos premiers gros projets donc forcément il a une valeur affective. Certains pros de santé estiment ne pas avoir de problèmes avec leurs patients, d’autres sont plus ouverts et connaissent les limites.

Chef d'entreprise

Avec Barthélémy Bourdon Baron Muñoz

Président de la start-up Hajime Al

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diplômé du master en 2017

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